Par définition le rhum blanc n’aura aucune coloration, pour autant cela ne signifie pas qu’il aura coulé directement de l’alambic dans la bouteille. Afin de développer pleinement ses arômes, mais aussi pour permettre un parfait mariage de ceux-ci, le distillat sera placé un maximum de trois mois en fûts, ou dans des cuves en inox, pour une durée pouvant être bien plus longue. C’est alors qu’ll sera également réduit par l’ajout d’eau pure. Une réduction qui devra être réalisée lentement afin de ne pas dégrader les alcools, détruisant au passage une partie du goût. Cette étape fera passer le rhum blanc d’une concentration d’environ 90% d’alcool à 55% - 75% selon. Les cuves seront brassées, voir refroidies au besoin, afin qu’un excès de température n’affecte le spiritueux.
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Le rhum blanc est souvent associé aux cocktails. Plus jeune, moins cher, il est souvent moins bien considéré que le rhum vieux.
Pourtant, même sans vieillissement, un rhum peut vous offrir une expérience gustative d’une grande richesse. Selon qu’il soit agricole ou industriel, biologique ou non, selon la variété de canne à sucre utilisée ou les techniques de distillation, les possibilités sont très larges.
Rhum-Expert vous propose un tour d’horizon des rhums blancs. Vous découvrirez que même jeune, un rhum peut offrir une belle palette aromatique.
Le rhum blanc se reconnaît à son absence de couleur. Contrairement à un rhum vieux, il n’a pas vieilli en fûts. Une fois distillé, il repose quelque temps dans des cuves d’acier. Ensuite, il est mis en bouteille, avec réduction ou non. S’il n’est pas réduit, on parle alors d’un rhum blanc « brut de colonne ».
L’absence de vieillissement est la caractéristique principale d’un rhum blanc. Pour le reste, il en existe de différents types. Ils peuvent être agricoles (distillés à partir de jus de canne à sucre fermenté) ou industriels (distillés à partir de mélasse). Même jeunes, ils offrent donc des expériences gustatives très diverses.
Les rhums blancs se distinguent par la technique de distillation, le distillat utilisé, mais aussi les variétés de canne à sucre utilisées. S’ils ont tous la même couleur, ils n’ont donc pas tous le même corps, loin de là.
Le rhum blanc, en tant qu’alcool jeune, a une image moins noble qu’un rhum vieux. Aussi, on l’utilise souvent pour des cocktails, mélangé à d’autres ingrédients.
C’est notamment une base récurrente pour des cocktails mythiques, comme le Mojito ou le Cuba Libre. Dans ce cas, on appréciera mieux l’ensemble servi dans un verre Tumbler ou un verre à pied, accompagné de glace.
Mais même blanc, un rhum peut se révéler d’une grande qualité, selon les techniques de distillation, la variété de canne à sucre utilisée, le temps de fermentation avant distillation, etc.
Il existe donc de nombreux rhums blancs de dégustation, des produits premium, des séries limitées… Ceux-ci devront donc se boire dans les règles de l’art.
Malgré des niveaux d’alcool élevés, on recommande de déguster ces rhums secs, ou à la rigueur, allongés avec une goutte d’eau. Attention toutefois à ne pas en mettre trop : vous risqueriez de noyer le rhum et de tuer son arôme.
L’idéal est de le boire sec, mais par petites gorgées, pour s’imprégner de toutes ses saveurs. Cela vaut d’autant plus si vous dégustez un rhum brut de colonne.
Pour profiter pleinement de votre rhum blanc, on conseille de le déguster dans un verre ballon ou tulipe. Grâce à un fond bombé, il s’ouvre plus facilement, et son col resserré vous permet de mieux l’apprécier au nez.
Dans un rhum blanc, ce sont des arômes plutôt fruités, sucrés ou secs qui dominent. Il s’associe donc très bien avec des fruits frais, comme de l’ananas, de l’orange, etc. Mais il est aussi possible de le boire en accompagnement de grillades, de viande ou de poissons et de plats marinés.
Traditionnellement, quand on fait un cocktail à base de rhum, on choisit du rhum blanc. Celui-ci, plus fruité et plus floral, convient mieux que les rhums vieux, plus boisés et à consommer de préférence en dégustation.
Le rhum étant un ingrédient parmi d’autres dans le cocktail, il n’est pas rare qu’on préfère un rhum d’entrée de gamme. En effet, même de qualité moindre, on peut l’apprécier si les autres ingrédients sont de qualité.
Mais un rhum blanc, même de premier prix peut aussi être un très bon produit avec son lot de surprises. Loin d’être gâché dans un cocktail, il peut le sublimer. Aussi un rhum blanc premium peut aussi être une option pour un cocktail d’exception.
La liste des cocktails à base de rhums est longue, très longue. Si vous êtes puriste, vous pourrez préférer un rhum correspondant au pays d’origine dudit cocktail.
Dans ce cas, vous aurez l’embarras du choix. Le Cuba Libre ou le Mojito, par exemple, sont deux cocktails généralement associés à l’Amérique Latine. Dans ces régions, de qui domine, c’est le rhum de mélasse.
À l’inverse, les planteurs et le fameux Ti-Punch, sont plutôt associés aux Antilles Françaises, notamment à la Martinique. Là-bas, c’est le rhum agricole qui domine.
Mais si vos préférences portent sur un type de rhum ou un autre, rien ne vous interdit d’essayer différentes bases de rhum.
Rhum-Expert vous fait découvrir toute la diversité des rhums blancs, des plus courants aux plus rares.
On pourrait croire qu’un rhum blanc, parce qu’il est jeune, n’aurait pas autant d’intérêt que le rhum vieux. Et on aurait tort.
Il est certes plus facile d’étonner avec un rhum vieux. Mais il est quand même possible de créer des expériences gustatives de grande qualité avec un rhum non vieilli.
Le choix de la canne à sucre peut être un élément qui change tout. Ainsi Clément, distillerie de Martinique, propose un rhum « canne bleue », distillé à partir d’une variété particulière de canne à sucre. Dans le même esprit, Bologne , distillerie guadeloupéenne, propose un autre rhum : le Black Cane. En effet, cette distillerie se distingue comme la seule qui cultive encore la canne noire. Il se distingue aussi par sa distillation, faite à basse température dans une colonne de cuivre.
Nous vous proposons également une sélection de rhums biologiques. Saint-James ou Neisson, en Martinique, en ont produit plusieurs. Mais nous avons aussi au catalogue du rhum bio de Tahiti, comme le Manutea ou le Mana’O Bio. Voisine de la Martinique, la Guadeloupe en produit, elle aussi : Rhum-Expert vous propose aussi un rhum Bielle biologique. Ce rhum est produit par la distillerie du même nom, sur l’île de Marie-Galante.
Il peut être monovariétal (produit à partir d’une unique variété de canne à sucre), mais aussi parcellaire (produit à partir d’une unique parcelle de canne à sucre). De nombreux éléments permettent à des rhums blancs de se démarquer, et rien qu’en dégustant des rhums jeunes, vous pourrez profiter d’une très grande diversité de saveurs.
