Le mot Rhum est une variante française du mot rum. Il est utilisé par de nombreux producteurs basés dans les îles françaises des Caraïbes. Cela évoque normalement le style de rhum fabriqué, mais pour déterminer le contenu de votre bouteille, vous devez en savoir plus sur sa fabrication.
La dégustation va passer par plusieurs phases, dont la première sera l’aspect visuel. La coloration du spiritueux, qui bien entendu n’aura d’intérêt que lorsque celle-ci sera obtenue naturellement lors du vieillissement.
Et les embouteilleurs indépendants là-dedans, qu’elles sont leurs caractéristiques. Il n’existe pas vraiment de règle en la matière. Tout d’abord il n’existe pas de restriction géographique. Nombreux sont les embouteilleurs hors régions productrices à proposer des rhums caribéens par exemple. Compagnie des Indes en France, Rasta Morris en Belgique, Bristol en Angleterre, Vélier en Italie…
Si un rhum blanc ne nécessite par essence pas de vieillissement, il sera néanmoins stocké un certain temps, avant la mise en bouteilles. Il sera donc placé dans des cuves en inox, voir pour une période très courte en fûts.
Certains alambics sont considérés comme des légendes, par leur origine, leur âge, mais surtout par la qualité du rhum qu’ils produisent. Comme indiqué dans la description des différents styles de rhums, la matière première employée ne détermine pas d’office l’usage de l’alambic. Ce qui signifie que tant le pur jus de canne que la mélasse, peuvent passer par un alambic de type Colonne ou pot-still.
Il en existe une multitude de variétés, bien que soient souvent mises en avant la canne bleue ou rouge, tant dans la production de rhum blanc ou vieilli. Son nom latin est Saccharum dont le cultivar Officinarum est reconnu comme souche de base dans la production de sucre. Aujourd’hui pour des besoins en volume et en résistance, que ce soit au climat ou aux nuisibles, les producteurs travaillent des variétés issues de la recherche, ce que l’on nomme des hybrides.
Pour produire du rhum, tout commence dans le champ de cannes à sucre. Cette canne qui nous semble être de manière banale largement cultivée dans les Caraïbes tient pourtant ses origines d’un tout autre coin du globe. Originaire de Nouvelle-Guinée, la canne à sucre ne se développe que dans un climat chaud. Elle a été introduite par les Perses en méditerranée au 6ème siècle puis par les Arabes lors des conquêtes de l’Espagne et des Îles Canaries.
La production de rhum étant directement liée à la colonisation du continent Américain par les principales puissances de l’époque, à savoir la France, Le Royaume-Uni et l’Espagne, il est normal que son nom varie de Rhum à Rum en passant par Ron.
La société du Domaine de Savanna a été fondée vers 1870, dans ce bassin connu depuis le 17ème siècle pour ses diverses cultures, dont la canne à sucre. Le domaine sucrier prendra racine dans la zone dite du bout de l'étang, sous l'impulsion d’Olivier Lemarchand. C'est alors qu'il sera pour la première fois fait mention de l'existence d'une distillerie associée, bien qu'à priori la distillation soit bien antérieure.
La Favorite a été construite sur les bases d’une sucrerie, alors baptisée Les Jambettes, datant de 1842. C’est Henry Dormoy qui en fait l’acquisition à l’occasion d’une vente aux enchères en 1909. Assez rapidement le nouveau propriétaire mettra un terme à la production de sucre, pour se consacrer à celle de rhum
Compte tenu de sa nature extrêmement diversifiée en termes de saveur, de géographie et de méthodes de production. Le rhum s'est avéré au fil des ans, difficile à classer, à réglementer et plus fondamentalement à comprendre. Depuis quelques temps de grandes figures du rhum comme Lucas Gargano essayent de résoudre ces problèmes avec une nouvelle classification du rhum.